Fabien Mary, dernier saint-marcanais en date, vit et travaille entre claranville et Clonecurry.
@fabienmary_10
Nicolas Koch est né à Brest, vit et travaille chez toi.
@koch_-_-_-_
Morgane Simeon est née en Bretagne, vit et travaille dans le grand ouest.
@morganesimeon
Nicolas Koch est né à Brest, vit et travaille chez toi.
@koch_-_-_-_
Morgane Simeon est née en Bretagne, vit et travaille dans le grand ouest.
@morganesimeon
- « Hyperpoètes, les artisans de la poésie » c’est un mouvement né il y a un an et demi à STAAPS.
- oui tu as raison.
- Non à Agon. C’est un mouvement qui sent la frite et la sucette. Mais aussi il faut dire qu'on restait
- dans la fumée et la chaleur du Bronze.
- ah oui.
- non mais vous vous rappelez que tous les soirs on allait voir le mec qui coulait ses sucettes, là ? Lucien tu sais qu'un jour on a vu quelqu'un qui fabriquait des sucettes ? Tous les soirs on allait le voir fabriquer ses sucettes, mettre du sucre à fondre, après dedans il mettait une couleur genre bleu, rouge, rose, après il versait tout sur le marbre et ça devenait comme une plaque de verre mais sucrée, et après il en faisait des sucettes et nous un jour on lui a dit tiens coule ça sur des photos des gens qui sont à la plage et bah après on a accroché ça au mur. C’était une image à lécher.
- C’est la poésie de l'expérience du réel.
- Dans des mots du PMU il y a des vérités qui sortent. Les terrasses de café c'est important.
- Hyper poétisme certifié licence 4.
- Et présent sur chaque place du marché, dans chaque petit troquet, dans chaque petit café et dans chaque coin de rue et certainement pas à l'université
– Quoi ? Non mais ça on va pas le dire. C’est
- C'est l’art volontaire, le poète qui s'ignore.
- Oui le poète qui s'ignore. C'est un peu tout un chacun.
- Et nous on est là pour prélever ces indices de poésie un peu partout. C'est pas un artiste qui est là dans une volonté de faire un objet.
- D’ailleurs c’est noté dans le manifeste.
- C’est de la poésie anti-lyrique par excellence, de la poésie de l'instant.
- Mais on est vraiment dans du présent du discours et des actions banales.
- Non pas le banal.
- La magie du quotidien
- On s'en fout, c’est pas ça.
- Non, non.
- C'est pas vrai
- Tu franchirais la porte du salon lavoir comme on franchit la porte d'une galerie.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Le salon lavoir c’est le nom du lavomatique en face. On franchirait la porte du lavomatique comme on franchirait la porte d'une galerie.
- Mais le salon lavoir c'était aussi un salon où il y avait des artistes au début du siècle. C’était le salon lavoir ou le bateau lavoir avec les surréalistes qui allaient dedans ?
- Moi j'aime bien l'idée du salon lavoir parce qu’il y a le lavomatique en face.
- Oui mais du coup on pense plutôt à la machine en soi.
- Il faut rajouter, on l'a déjà dit, mais il faut rajouter le côté populaire de la poésie présente chez tout un chacun, surtout chez les poètes qui s'ignorent.
- Une poésie qui est aussi celle de la voix des autres.
- C'est de la poésie, oui, mais c'est pas celle que tu trouves sous ce nom.
- Un peu, mais on peut l'écrire quand même.
- En fait des fois quand tu écoutes les gens plus vrais, plus poétiques, et plus que tout pleins de poésie que tu pourrais lire dans un livre
- En fait je trouve que la poésie est devenue une forme de... C'est devenu une espèce d'écran opaque qui fait écran avec le réel. C'est ça tu vois, c'est retrouver le flux quoi, le flux du langage de la vie et du … Tu vois ce que je veux dire, un peu sans barrière, sans obstacle. L'hyperpoétisme c'est ce que tu trouves quand tu cherches pas.
- Il y a aussi « artisans de la poésie ». Les artisans, c’est des gens qui ont un savoir-faire et qui font avec leurs mains.
- Ouais, mais en fait, c'est aussi l'idée de l'artisanat, en opposition avec l'art et l'élitisme de l'art tu vois. Et donc « artisanat de la poésie » c'est ramener la poésie à une forme de simplicité et de travail simple, immédiat, compris et concret.
- Il y a quelque chose qui oppose la haute et la basse culture.
- oui tu as raison.
- Non à Agon. C’est un mouvement qui sent la frite et la sucette. Mais aussi il faut dire qu'on restait
- dans la fumée et la chaleur du Bronze.
- ah oui.
- non mais vous vous rappelez que tous les soirs on allait voir le mec qui coulait ses sucettes, là ? Lucien tu sais qu'un jour on a vu quelqu'un qui fabriquait des sucettes ? Tous les soirs on allait le voir fabriquer ses sucettes, mettre du sucre à fondre, après dedans il mettait une couleur genre bleu, rouge, rose, après il versait tout sur le marbre et ça devenait comme une plaque de verre mais sucrée, et après il en faisait des sucettes et nous un jour on lui a dit tiens coule ça sur des photos des gens qui sont à la plage et bah après on a accroché ça au mur. C’était une image à lécher.
- C’est la poésie de l'expérience du réel.
- Dans des mots du PMU il y a des vérités qui sortent. Les terrasses de café c'est important.
- Hyper poétisme certifié licence 4.
- Et présent sur chaque place du marché, dans chaque petit troquet, dans chaque petit café et dans chaque coin de rue et certainement pas à l'université
– Quoi ? Non mais ça on va pas le dire. C’est
- C'est l’art volontaire, le poète qui s'ignore.
- Oui le poète qui s'ignore. C'est un peu tout un chacun.
- Et nous on est là pour prélever ces indices de poésie un peu partout. C'est pas un artiste qui est là dans une volonté de faire un objet.
- D’ailleurs c’est noté dans le manifeste.
- C’est de la poésie anti-lyrique par excellence, de la poésie de l'instant.
- Mais on est vraiment dans du présent du discours et des actions banales.
- Non pas le banal.
- La magie du quotidien
- On s'en fout, c’est pas ça.
- Non, non.
- C'est pas vrai
- Tu franchirais la porte du salon lavoir comme on franchit la porte d'une galerie.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Le salon lavoir c’est le nom du lavomatique en face. On franchirait la porte du lavomatique comme on franchirait la porte d'une galerie.
- Mais le salon lavoir c'était aussi un salon où il y avait des artistes au début du siècle. C’était le salon lavoir ou le bateau lavoir avec les surréalistes qui allaient dedans ?
- Moi j'aime bien l'idée du salon lavoir parce qu’il y a le lavomatique en face.
- Oui mais du coup on pense plutôt à la machine en soi.
- Il faut rajouter, on l'a déjà dit, mais il faut rajouter le côté populaire de la poésie présente chez tout un chacun, surtout chez les poètes qui s'ignorent.
- Une poésie qui est aussi celle de la voix des autres.
- C'est de la poésie, oui, mais c'est pas celle que tu trouves sous ce nom.
- Un peu, mais on peut l'écrire quand même.
- En fait des fois quand tu écoutes les gens plus vrais, plus poétiques, et plus que tout pleins de poésie que tu pourrais lire dans un livre
- En fait je trouve que la poésie est devenue une forme de... C'est devenu une espèce d'écran opaque qui fait écran avec le réel. C'est ça tu vois, c'est retrouver le flux quoi, le flux du langage de la vie et du … Tu vois ce que je veux dire, un peu sans barrière, sans obstacle. L'hyperpoétisme c'est ce que tu trouves quand tu cherches pas.
- Il y a aussi « artisans de la poésie ». Les artisans, c’est des gens qui ont un savoir-faire et qui font avec leurs mains.
- Ouais, mais en fait, c'est aussi l'idée de l'artisanat, en opposition avec l'art et l'élitisme de l'art tu vois. Et donc « artisanat de la poésie » c'est ramener la poésie à une forme de simplicité et de travail simple, immédiat, compris et concret.
- Il y a quelque chose qui oppose la haute et la basse culture.